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Maitre de conferences

Docteure en droit international de l’Université du Québec à Montréal et docteure en science politique de l’université des Antilles, Paméla OBERTAN est maître de conférences en science politique à l’université des Antilles. Elle enseigne principalement les matières tournées vers l’international tel que des cours de relations internationales, de géopolitique, de grands enjeux contemporains mais aussi des cours axés sur le développement durable tels que la politique et gestion de la biodiversité, politique de transition écologique ou introduction aux théories politiques de l’écologie. Elle a dispensé des cours au Canada, en République dominicaine ainsi qu’en Guadeloupe. Elle parle couramment français, créole, anglais et espagnol.

Elle est membre du Centre de recherche en économie et en droit du développement insulaire  (CREDDI) de l’université des Antilles. Ses recherches portent sur les modèles de gouvernance qui permettraient de mieux préparer des communautés, ou les régions de la Caraïbe à faire face à différents scénarios d’effondrement. Elle étudie donc dans cette optique, les modèles de développement alternatifs pour les petits territoires insulaires dans un contexte de changement climatique à l’instar des pays de la Caraïbe. Dans ce cadre, elle analyse des pistes novatrices comme le développement de l’agriculture particulièrement l’agro-écologie et la valorisation de la biodiversité.  Elle participe à de nombreux projet de recherche-action tel que le projet «  Diagalim » dont l’objectif consistait à relancer et nourrir la dynamique autour de la production et la consommation durable en Guadeloupe via le prisme alimentaire tout en élaborant des stratégies alimentaires et d’économie circulaire en Guadeloupe. Elle a aussi fait partie du projet de projet de recherche-action CAMBIO net financé par le programme INTERREG (Europe). Ce projet mené à l’échelle caribéenne visait à stimuler la transition alimentaire, climatique, agro-écologique, bioéconomique et sociale par le biais du développement et l’émergence de modèle agricoles et alimentaires alternatifs dans plus d’une dizaine de pays de la Caraïbe et de l’Amérique. Elle était responsable de l’axe sur les politiques publiques dont l’un des objectifs était d’analyser les différentes politiques publiques des pays de la Caraïbe ainsi que faire des recommandations aux décideurs pour soutenir la transition agro-écologique.

Ses recherches portent aussi sur les stratégies utilisées par les acteurs placés en situation asymétriques pour faire entendre leur préoccupation et voire même apporter des changements normatifs.