20 septembre 2016

A l’heure de la COP21, le secteur énergétique revêt un intérêt tout particulier dans les politiques de développement du fait de son ambivalence. En effet, l’énergie est le moteur du développement puisqu’elle est nécessaire au bon fonctionnement de toute structure productive, mais elle est également à l’origine des émissions de gaz à effet de serre. 75% de ces émissions proviennent des hydrocarbures (charbon, pétrole, gaz) qui sont utilisés dans la production d’électricité ou dans le secteur des transports.

Réduire ce recours aux énergies fossiles tout en maintenant une dynamique économique est donc un enjeu fondamental pour toutes les économies du monde. Or, cet enjeu apparait d’autant plus important pour les territoires ultramarins qui sont des zones non-interconnectées (ZNI) et largement dépendantes de ces énergies fossiles.

Conscients de cette nécessité, les pouvoirs publics ont élaboré divers plans climat- énergie depuis 2003. Ces plans répondent notamment à l’article 49 du grenelle de l’environnement (2007) qui vise l’autonomie énergétique des territoires d’outre- mer avec un objectif intermédiaire de 50% des énergies renouvelables en 2030.